Les faits s’étaient déroulés en marge d’un blocus lycéen en 2023, à Marseille, dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites.
La France Insoumise (LFI) – Nouveau Front Populaire group’s MP Sebastien Delogu arrives for his trial at the Marseille Justice palace, in Marseille, southeastern France, on January 7, 2025. Delogu is on trial on January 7, 2025, for “violence” during the blockade of a high school in Marseille, during a social movement against France’s pension reform. (Photo by MIGUEL MEDINA / AFP) (MIGUEL MEDINA / AFP)Plus
JUSTICE – Il est accusé d’avoir porté de « petits coups de pied » à deux cadres de l’Éducation nationale en marge d’un blocus lycéen en 2023 à Marseille, ce qu’il conteste. Six mois de prison avec sursis ont été requis ce mardi 7 janvier à l’encontre du député LFI Sébastien Delogu.
Le procureur a également réclamé une amende de 1 000 euros à l’encontre de l’élu de La France insoumise, qui nie toute violence lors de cette manifestation lycéenne le 10 mars 2023 dans le cadre de la contestation de la réforme des retraites. Le jugement a été mis en délibéré au 14 février.
Le député des quartiers nord de Marseille, âgé de 37 ans, était accusé de « violences aggravées » à l’encontre d’un proviseur-adjoint et d’une conseillère principale d’éducation (CPE), parties civiles, et d’avoir refusé de se soumettre à un relevé d’empreintes digitales.
Les faits s’étaient déroulés devant le lycée Saint-Exupéry (15e arrondissement) au moment où des élèves cagoulés tentaient de bloquer l’entrée avec des conteneurs à poubelles. Présent aux côtés de grévistes d’une usine située en face, Sébastien Delogu a expliqué à l’audience être intervenu après avoir vu un lycéen maintenu à terre par des membres de la direction du lycée.
Un « échange virulent », selon le tribunal, s’en était suivi entre le proviseur et M. Delogu, qui aurait donné deux coups de pied à la CPE, et un autre au proviseur adjoint, qui tentaient de s’interposer.
« Je ne reconnais absolument pas les faits »
Les deux responsables du lycée se sont vus accorder une journée d’interruption de travail temporaire (ITT). Sébastien Delogu avait lui-même porté plainte pour « violences », affirmant avoir été percuté par un conteneur à poubelles, mais cette plainte avait été classée sans suite.
Selon le récit des deux responsables du lycée, le blocus se déroulait sans violence jusqu’à l’arrivée du député ceint de son écharpe tricolore.
« Tous les jours je me bats pour l’égalité des chances, pour ces élèves, et je reçois un coup de la part d’un élu de la République qui me représente, puisqu’en plus j’habite le 15e et c’est pour ça que j’ai porté plainte », a expliqué la CPE se disant « très choquée ».
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