Cette décision fait suite à une conférence qui a eu lieu l’année dernière dans la capitale kurde d’Erbil, avec plus de 300 irakiens ou des intervenants ont appelé à la normalisation des liens avec Israël. Cet évènement avait été rapidement condamné par le gouvernement de Bagdad.
Pour le moment, l’application de cette loi est confuse étant donné que l’Irak n’a toujours pas reconnu l’état Israël et que les deux pays n’ont pas de relations diplomatiques et sont toujours en état de guerre.
L’administration américaine a vivement critiqué la décision du gouvernement irakien, jugeant que cette loi favorise un “environnement d’antisémitisme“. Le département d’état a déclaré dans un communiqué qu'”En plus de mettre en péril la liberté d’expression et de promouvoir un environnement d’antisémitisme, cette législation contraste fortement avec les progrès que les voisins de l’Irak ont réalisés en construisant des ponts et en normalisant les relations avec Israël, créant ainsi de nouvelles opportunités pour les populations dans toute la région”.
Eliran COHEN