Cette initiative a provoqué un tollé général, notamment du côté du Likoud, le parti de l’opposition. Le maire de Ramat Gan a réagi à cette polémique en précisant que “ce panneau est tout à fait légal, mais blesse encore les sentiments de pas mal d’habitants“. Il a dû retirer le drapeau palestinien et s’engage à accrocher “d’énormes drapeaux de l’État d’Israël“.
Cette action politique de l’organisation Mehazkim vise à protester contre le projet de loi interdisant les drapeaux palestiniens dans les institutions soutenus par l’État. Proposé par le Likoud, cette proposition de loi a été acceptée par la coalition.
Ce projet de loi a été proposé dimanche dernier par la commission ministérielle des Affaires législatives, après que des drapeaux palestiniens ont été brandis sur le campus de l’université de Ben-Gourion de Beersheva. Ce texte devrait normalement être adopté aujourd’hui en lecture préliminaire à la Knesset.
Eliran COHEN