“J’ai du mal à imaginer que des arrestations puissent être effectuées en Allemagne”, a par ailleurs déclaré le porte-parole du gouvernement allemand
Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a déclaré qu’il inviterait le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, à visiter son pays et a promis que le mandat d’arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale “ne serait pas appliqué”. “Aujourd’hui, j’invite le Premier ministre israélien Netanyahou à visiter la Hongrie, et par cette invitation, je lui assure que s’il vient, la décision de la Cour n’aura aucun effet en Hongrie, et nous n’en respecterons pas le contenu”, a déclaré Orbán. La Hongrie est le premier des 124 pays membres du Statut de Rome à annoncer catégoriquement qu’il ne respectera pas les mandats d’arrêt.
Le porte-parole du gouvernement allemand a également réagi aux mandats émis par la CPI déclarant : “Nous examinerons attentivement les mandats d’arrêt, mais ne prendrons pas de mesures supplémentaires jusqu’à la planification d’une visite en Allemagne. Cependant, de part l’histoire allemande nous partageons une relation unique et une grande responsabilité envers Israël. J’ai du mal à imaginer que des arrestations puissent être effectuées en Allemagne sur cette base.”
Pendant ce temps, des ministres du cabinet ont exigé la nuit dernière que des mesures soient prises contre l’Autorité palestinienne et les Palestiniens en général suite aux mandats d’arrêt de La Haye. Le ministre des Finances Betsalel Smotrich a demandé des sanctions contre l’Autorité palestinienne, tandis que le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir a demandé des actions “qui encourageraient l’émigration” des Palestiniens de Gaza ainsi que l’arrêt de l’aide humanitaire ou “au minimum, faire entrer une entreprise qui contrôlerait sa distribution” à la place des organisations internationales.