ÉTATS-UNIS – Des paroles ou de véritables menaces ? Le président élu américain Donald Trump a mis un énorme coup de pression au Hamas ce lundi 2 décembre 2024 sur son réseau Truth Social, appelant le mouvement islamiste palestinien à libérer les otages israéliens rapidement sous peine de représailles.
« Si les otages ne sont pas libérés avant le 20 janvier (…), le prix à payer sera TERRIBLE au Moyen-Orient et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l’humanité », a écrit le président élu américain sur sa plateforme. Une date pas choisie au hasard puisque c’est la date où il sera officiellement investi président des États-Unis.
Le post du future Président Américain intervient seulement quelques jours après que le Hamas aie diffusé une vidéo d’un otage israélo-américain, Edan Alexander, qui demande aux Israéliens et aux Américains de faire pression sur leur gouvernements respectifs pour sa libération. En novembre 2023 , un accord avait été conclu entre le Hamas et les autorités israéliennes. 105 otages avaient ainsi été libérés par le Hamas en échange de 240 terroristes palestiniens détenus dans des prisons israéliennes.
Moins de 100 otages encore aux mains du Hamas dont 38 déclarés morts.
Mais alors que d’autres négociations sont en cours pour libérer d’autres otages, Donald Trump veut aller plus loin pour faire plier le Hamas. « Tout le monde parle des otages qui sont détenus de manière si violente, inhumaine et contre la volonté du monde entier, au Moyen-Orient. Mais ce ne sont que des paroles et il n’y a aucune action ! », pointe-t-il.
De quoi laisser penser qu’il voudra utiliser la force, alors que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, dont Donald Trump est très proche, est critiqué par sa population qui l’accuse de ne pas s’activer suffisamment pour faire revenir les prisonniers.
Environ 250 otages ont été capturés lors des attaques du Hamas le 7 octobre 2023. S’il est difficile de connaître le nombre exact de personnes encore aux mains du mouvement palestinien, une centaine serait encore prisonnières. Parmi elles, 35 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.